Attitudes sociales envers les droits des femmes
En plus du problème récurrent et souvent dénoncé de la non application des lois en vigueur, il existe un fossé entre les lois en faveur des droits des femmes et la perception qu’ont les Algérien(ne)s d’une manière générale de ces mêmes droits.
Selon l’Arab Barometer (enquête non partisane dirigée dans le Monde Arabe mesurant les attitudes des citoyens sur la démocratie et la gouvernance, l’économie, la société civile…) révèle que le point de vue des Algérien(ne)s sur certaines questions sociales et religieuses évolue vers un conservatisme plus marqué.
À titre d’exemple, par rapport à 2013, en 2017 un plus grand nombre d’Algérien(ne)s considère que l’enseignement universitaire est plus important pour les garçons que pour les filles et que les femmes mariées ne devraient pas travailler à l’extérieur de la maison.
L’enquête souligne, par ailleurs, que les attitudes les plus conservatrices sont celles affichées à l’égard de la participation des femmes algériennes à la vie politique. Selon elle, moins du quart des Algérien(ne)s conviennent qu’une femme peut devenir présidente ou Première ministre d’un pays musulman (22 % d’accord, 14 % tout à fait d’accord) et la majorité est d’accord pour dire que les hommes conviennent mieux à la tête de la politique que les femmes (34 % sont d’accord et 47 % sont tout à fait d’accord).
La majorité convient également que les maris devraient avoir le dernier mot dans toutes les décisions relatives à la famille.
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