Dans les années récentes, plusieurs pays du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) ont témoigné des vagues de manifestations et de mouvements révolutionnaires, connus sous le nom du « Printemps arabe ». Ces séries de manifestations se sont révélées contagieuses ; elles ont commencé en Tunisie en 2010 et se sont rapidement propagées dans la région. L’Egypte, le Yémen, la Jordanie, le Bahreïn, la Libye, la Syrie, l’Irak, le Liban, le Maroc et l’Arabie Saoudite ont tous témoigné des manifestations avec différents degrés d’intensité. Les causes principales qui ont mené à ces mobilisations populaires dans le monde arabe ont été largement économiques, les taux de chômage élevés, l’extrême pauvreté, les inégalités sociales et le manque d’opportunités économiques. Campante et Chor (2012a) soulignent l’hypothèse que l’expansion de l’éducation dans le monde arabe combinée avec des perspectives d’emploi médiocres est la raison principale pour l’éruption des manifestations du Printemps arabe. D’autre part, Malik et Awadallah (2013) supporte l’hypothèse que l’absence d’un secteur privé compétitif et intégré au niveau mondial est la raison sous-jacente de ces mouvements révolutionnaires. Ces lectures mettent en lumière non seulement l’importance des changements politiques et institutionnels dans le monde arabe mais aussi qu’une meilleure performance économique est essentielle pour la stabilité de long terme dans les pays du MENA…
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